RTO RPO : comprendre et maîtriser les indicateurs clés de reprise pour MSP

24 avril 2025 | Technique

Vous gérez l’infra de plusieurs clients, vous avez blindé votre système de sauvegarde… mais en cas de crash, saurez-vous dire en combien de temps tout peut être remis sur pied ? Et surtout, combien de données votre client peut-il se permettre de perdre sans que son business en prenne un coup ?

C’est précisément là qu’entrent en jeu deux indicateurs incontournables pour les prestataires de services managés (MSP) : le RTO (Recovery Time Objective) et le RPO (Recovery Point Objective)

Le premier mesure le temps maximal d’interruption acceptable, le second évalue la quantité de données qu’on peut sacrifier sans faire grincer des dents.

Comprendre ces deux notions, c’est plus que de la technique. C’est ce qui te permet d’aligner les attentes de vos clients avec la réalité de vos capacités de reprise. Et surtout, c’est la base pour vendre des services de continuité d’activité crédibles et performants.

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C’est quoi le RTO et le RPO ? (sans prise de tête)

RTO – Recovery Time Objective

Le RTO, c’est la durée max pendant laquelle votre système peut être KO avant que ça devienne le chaos (perte de CA, clients furax, etc.). Plus le RTO est court, plus vous avez intérêt à avoir une solution de reprise musclée.

  • Exemple : Si votre client peut supporter 2h de downtime, votre RTO = 2h. Si vous remettez tout en marche en 3h, vous êtes hors-jeu. Game over.

RPO – Recovery Point Objective

Le RPO, lui, désigne la quantité de données qu’on accepte de perdre entre la dernière sauvegarde et l’incident. C’est un peu la machine à remonter le temps : plus les sauvegardes sont fréquentes, plus le RPO est petit.

  • Exemple : Si votre RPO = 1h, ça veut dire qu’en cas de crash, vous pouvez restaurer jusqu’à 1h de données max. Si votre dernière sauvegarde date de 3h, vous avez 2h de trous.

Pourquoi c’est important pour un MSP ?

Parce que les prestataires de services managés (MSP) ne vendent pas juste de la tech, ils vendent de la continuité de service. Vos clients, eux, se fichent de savoir si vous faites des snapshots toutes les dix minutes ou si vous utilisez du RAID 10. Ce qu’ils veulent, c’est savoir quand tout repartira et comment s’assurer d’une restauration des données rapide. :

  • “Combien de temps je vais être à l’arrêt ?”
  • “Combien de fichiers vais-je perdre ?”

Et c’est là que le duo RTO/RPO entre en jeu. Ces indicateurs sont votre boussole pour piloter une reprise après sinistre qui a du sens côté métier. Ils vous permettent de :

Bref, sans RTO et RPO bien définis, vous naviguez à vue. Avec eux, vous proposez une stratégie de reprise d’activité cohérente, mesurable, et qui inspire confiance.

Comment calculer son RTO et RPO ?

Y a pas de formule magique, mais une démarche logique :

1. Faites l’inventaire des systèmes/applications

Quels sont les composants critiques pour votre client ? Un ERP peut tolérer 30 minutes d’arrêt, mais un site e-commerce, c’est 3 minutes max avant de perdre du chiffre.

2. Évaluez les impacts métier

Combien ça coûte, une heure d’interruption ? Combien de commandes perdues ? Combien de RH bloqués ? Faites l’inventaire des systèmes/applications et identifiez les charges de travail critiques. Il faut aussi prendre en compte les impacts business réels, pas juste techniques.

3. Définissez des objectifs réalistes

RTO = délai max pour restaurer RPO = fréquence des sauvegardes nécessaire

Besoin de connaître votre RTO ? Testez notre calculateur (calcule le coût généré par le temps d’indisponibilité de l’informatique)

Quelles différences entre RTO et RPO (oui, c’est pas pareil)

CritèreRTORPO
DéfinitionDélai max d’interruptionPerte de données max tolérée
MesureEn temps (minutes/heures)En temps (depuis dernière sauvegarde)
ImpactProductivité / CAIntégrité des données
Action associéeReprise systèmeSauvegarde régulière

Comment optimiser son RTO/RPO avec les solutions BeMSP

Vous pouvez faire tous les tableaux du monde, si vous n’avez pas les bons outils, c’est de la théorie. Voici les solutions BeMSP à sortir de votre besace :

Datto BCDR

La Rolls de la sauvegarde. Snapshots fréquents, restauration instantanée sur appliance locale ou cloud. Tu limites la perte de données ET le temps d’indisponibilité ET tu garantis une protection des données optimale.

Découvrez la solution Datto BCDR proposée par BeMSP

Kaseya 365

Combo ultime pour superviser, automatiser et protéger. Vous gérez les endpoints, vous sauvegardez, vous déclenchez un bare metal restore en quelques clics. RTO mini, RPO maîtrisé.

IT Glue

T’as une doc béton de l’infra ? Non ? Dommage pour le technicien qui devra tout restaurer en urgence. IT Glue, c’est la base pour un plan de reprise (DRP ou Disaster Recovery Plan) bien ficelé.

Acronis

Polyvalent, rapide et précis. Acronis combine sauvegarde, cybersécurité et restauration granulaire. Vous récupérez vos données à la minute près, sur l’appareil ou dans le cloud, sans prise de tête. C’est l’allié RTO/RPO pour les environnements mixtes ou distribués, et ça colle parfaitement aux besoins des MSP exigeants.

Les erreurs à éviter quand on parle de RTO et RPO

Croire que c’est uniquement de l’IT → c’est un sujet business avant tout.

Fixer des objectifs irréalistes → vouloir un RTO de 5 minutes pour un budget de 500€/an, c’est mignon.

Oublier de tester ses backups → avoir une sauvegarde, c’est bien. Pouvoir la restaurer, c’est mieux.

Ne pas impliquer le client → c’est à lui de définir le niveau de tolérance acceptable, pas à toi de deviner. Comprendre RTO et RPO est essentiel pour assurer la continuité d’activité de tes clients.

RTO/RPO, c’est pas juste pour briller en audit → c’est un engagement sur le long terme.

Etude de cas rapide : le client qui a tout compris

Un de nos partenaires MSP a mis en place avec un client une politique claire :

  • RTO = 1h
  • RPO = 15 min

Avec Datto BCDR, ils font des snapshots toutes les 5 minutes. En cas de crash serveur, ils redémarrent une Virtual Machine (VM) dans le cloud Datto en 20 minutes. Résultat : zéro stress pour le client, et le MSP passe pour un héros. Fin de l’histoire.

Conclusion

RTO et RPO, c’est pas juste des acronymes barbares pour techos insomniaques. C’est votre argument de vente, votre garant de confiance, et surtout, le cœur de toute stratégie de continuité d’activité pour un prestataire de services managés (MSP).

Alors si vous voulez des clients sereins, des SLA respectés, et qui démarrent plus vite que leur ombre, avec un délai de restauration parfaitement maîtrisé.… Réservez votre démo personnalisée avec BeMSP et prenez une longueur d’avance.

FAQ 

Quelle est la différence entre RTO et RPO ?

Le RTO mesure le temps d’arrêt max acceptable. Le RPO mesure la quantité de données que l’on peut perdre. L’un agit sur la rapidité, l’autre sur la fréquence des sauvegardes.

Comment réduire son RTO ?

Utilise des solutions comme Datto BCDR ou Kaseya 365 qui permettent des restaurations automatisées, instantanées ou en un clic.

Quel RPO choisir ?

Tout dépend du métier du client. Un cabinet comptable peut tolérer 4h, un site e-commerce pas plus de 15 min.

RTO et RPO sont-ils obligatoires ?

Pas légalement, mais ils sont essentiels pour contractualiser un SLA et aligner IT et métiers sur les attentes en cas de pépin.

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