Chaque jour, vos clients connectent de nouveaux appareils à leurs systèmes : ordinateurs portables, smartphones, tablettes, voire objets connectés. Et chaque nouvel appareil connecté au réseau représente une opportunité pour les cybercriminels. En tant que MSP, vous savez que la multiplication des endpoints augmente le risque d’attaques, de logiciels malveillants et de compromissions.
Face à cette réalité, la simple installation d’un antivirus ne suffit plus. Les PME et TPE ont besoin de solutions centralisées capables de surveiller, gérer et sécuriser chaque terminal de façon homogène. C’est là qu’intervient l’Endpoint Security Manager : un système de gestion de la sécurité des appareils qui permet d’appliquer des politiques de protection à grande échelle, de contrôler les accès et de garantir que tous les équipements reçoivent leurs mises à jour.
Dans cet article, nous allons explorer en détail ce qu’est un endpoint security manager, ses fonctionnalités, les meilleures pratiques pour les professionnels de la sécurité et comment les MSP peuvent l’utiliser pour renforcer leur offre.
Pour les MSP qui veulent passer d’une gestion éclatée à une supervision unifiée des endpoints, Kaseya 365 Endpoint est le socle idéal : sécurité, patching et gestion centralisée réunis dans un seul abonnement.
À retenir
- Un endpoint security manager centralise la gestion de la sécurité des postes, portables et mobiles.
- Il protège contre les logiciels malveillants, applique des mises à jour automatiques et contrôle l’accès aux ressources.
- Les tableaux de bord offrent une vision unifiée et facilitent les audits.
- Pour les MSP, il s’agit d’un outil clé pour industrialiser la cybersécurité des PME.
Qu’est-ce que l’Endpoint Security Manager ?
Définition et rôle
En informatique, un endpoint désigne tout appareil capable de se connecter à un réseau :
- ordinateurs de bureau, ordinateurs portables, smartphones, tablettes,
- mais aussi périphériques comme les imprimantes ou objets connectés (IoT).
Ces terminaux sont les portes d’entrée favorites des attaquants, car chacun d’eux peut présenter une faille. En savoir plus sur le piratage mobile (phreaking).
L’endpoint security regroupe l’ensemble des mesures permettant de protéger ces appareils contre les cybermenaces. Le rôle d’un Endpoint Security Manager est donc de centraliser et d’automatiser la gestion de la sécurité des endpoints.
Contrairement à une approche manuelle où chaque appareil doit être configuré séparément, un manager permet d’orchestrer la sécurité à grande échelle depuis une console unique.
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Concrètement, il permet aux MSP et aux entreprises de :
- appliquer des politiques homogènes sur l’ensemble du parc,
- contrôler qui peut accéder aux ressources sensibles,
- détecter et bloquer les logiciels malveillants en temps réel,
- surveiller l’état et la conformité de tous les appareils connectés au réseau, y compris les appareils mobiles, même en télétravail.
Cette approche centralisée transforme la sécurité en un processus proactif et automatisé, indispensable pour protéger les petites et moyennes entreprises dont le parc est souvent hétérogène et difficile à maintenir manuellement.
Endpoint security vs simple antivirus
Il est encore fréquent que les dirigeants de PME considèrent l’antivirus comme une protection suffisante. Après tout, si un logiciel bloque les virus connus, le problème est réglé… en apparence.
En réalité, l’antivirus n’est qu’un outil de sécurité parmi d’autres. Il fonctionne généralement de manière isolée, poste par poste, en s’appuyant sur une base de signatures pour détecter et bloquer des menaces déjà identifiées.
C’est une défense réactive, efficace contre certains logiciels malveillants, mais insuffisante face à la complexité des attaques actuelles.
Une couverture limitée avec l’antivirus
L’antivirus classique protège contre des menaces connues, mais il ne surveille pas l’ensemble de l’écosystème informatique. Il ne gère pas la conformité des appareils mobiles, n’applique pas de contrôle d’accès et n’offre aucune visibilité globale. Résultat : chaque terminal reste un point de vulnérabilité potentiel.
L’endpoint security manager, une approche globale
L’endpoint security manager adopte une stratégie proactive et centralisée. Il gère les mises à jour des définitions de menaces, supervise les ordinateurs portables et appareils mobiles connectés, et empêche les terminaux non conformes d’accéder aux ressources sensibles. Il intègre aussi une analyse comportementale pour détecter des menaces inédites.
La force de la centralisation pour les MSP
Autre différence clé : la visibilité. Là où l’antivirus se limite à des alertes locales, l’endpoint security manager fournit des tableaux de bord centralisés. Les MSP et professionnels de la sécurité disposent d’une vision complète des incidents, des appareils qui présentent un risque et des actions correctives à lancer.
Pour un MSP, la différence est claire : l’antivirus impose une gestion éclatée, alors que l’endpoint security manager offre une solution de gestion unifiée adaptée aux environnements multi-clients. C’est l’assurance d’un niveau de protection homogène, d’une réduction des coûts de support et d’une montée en maturité cyber pour les PME.
Fonctionnalités clés d’un Endpoint Security Manager
Mises à jour et définitions
Les mises à jour régulières sont vitales pour contrer les menaces. Sans elles, un endpoint devient une cible facile. Un endpoint security manager :
- déploie automatiquement les mises à jour des signatures antivirus,
- s’intègre à des systèmes de gestion (ex. patch management),
- vérifie la conformité des endpoints.
Contrôle d’accès et gestion des appareils
Chaque appareil connecté doit être vérifié avant d’accéder au réseau. Un endpoint security manager peut :
- bloquer l’accès aux appareils non conformes,
- gérer les droits des utilisateurs avec un contrôle d’accès granulaire,
- appliquer des politiques spécifiques aux ordinateurs portables ou aux appareils mobiles.
Protection contre les logiciels malveillants
La lutte contre les logiciels malveillants est au cœur de l’endpoint security. Un bon manager combine :
- détection en temps réel,
- analyse comportementale,
- réponse automatisée.
Ainsi, même si un utilisateur télécharge un fichier dangereux, le système bloque l’attaque avant qu’elle n’impacte tout le réseau.
Dashboards, monitoring et reporting
Un endpoint security manager propose des tableaux de bord pour donner aux professionnels de la sécurité une vue globale :
- état des mises à jour,
- appareils présentant un risque,
- incidents récents.
Les rapports facilitent les audits et la conformité réglementaire. Pour un MSP, c’est un outil essentiel pour démontrer la valeur de son service auprès des clients PME.
Meilleures pratiques pour les professionnels de la sécurité
Mettre en place un endpoint security manager est une étape clé, mais il faut l’accompagner de bonnes pratiques.
Mise à jour et patch management
- Vérifier que chaque appareil connecté reçoit bien ses mises à jour de sécurité.
- Planifier des déploiements automatiques via des solutions de gestion.
Contrôle d’accès et segmentation
- Appliquer un contrôle d’accès basé sur les rôles.
- Restreindre l’accès aux ressources sensibles aux seuls utilisateurs autorisés.
- Segmenter le réseau pour isoler les appareils qui présentent un risque.
Sécurité des appareils mobiles et portables
- Imposer le chiffrement des disques sur les ordinateurs portables.
- Activer l’effacement à distance des appareils mobiles perdus ou volés.
- Surveiller les connexions VPN pour sécuriser le télétravail.
Sensibilisation et reporting
- Former les utilisateurs à reconnaître les tentatives de phishing et les logiciels malveillants.
- Exploiter les tableaux de bord pour suivre les progrès et ajuster la stratégie.
Conclusion
Chaque appareil connecté au réseau peut devenir une menace, l’Endpoint Security Manager s’impose comme un outil incontournable pour les MSP et les entreprises. Il permet de centraliser la gestion de la sécurité des endpoints, d’automatiser les mises à jour, de détecter les logiciels malveillants et de contrôler l’accès aux ressources critiques.
Pour les MSP, c’est une opportunité claire : renforcer la sécurité des PME tout en industrialisant leur offre. Avec des solutions de sécurité modernes comme Kaseya 365 Endpoint, vous disposez d’un socle complet pour superviser, protéger et accompagner vos clients vers un niveau de maturité cyber plus élevé.
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FAQ
C’est quoi un endpoint en informatique ?
Un endpoint est littéralement un point de terminaison du réseau. Cela inclut non seulement les ordinateurs de bureau, mais aussi les ordinateurs portables, les appareils mobiles, et tout appareil connecté susceptible d’échanger des données. Chaque endpoint est un maillon faible potentiel, car un appareil mal protégé peut présenter un risque et compromettre tout le réseau.
Qu’est-ce que l’endpoint security ?
L’endpoint security regroupe l’ensemble des stratégies, outils et bonnes pratiques destinés à sécuriser les endpoints – c’est-à-dire tous les appareils qui se connectent à un réseau (PC, ordinateurs portables, smartphones, tablettes, serveurs ou encore objets connectés). Contrairement à une approche réseau globale, elle se concentre sur la protection de chaque appareil individuellement, afin d’éviter qu’il ne devienne une porte d’entrée pour un attaquant.
Security Manager, c’est quoi ?
Un Security Manager est une solution de gestion centralisée qui permet de superviser la sécurité des endpoints à grande échelle. Pour un MSP, c’est l’outil qui garantit que tous les appareils clients sont protégés, à jour et conformes aux politiques de sécurité définies. En pratique, il intègre des fonctions comme :
- le déploiement des mises à jour et correctifs,
- la détection et le blocage des logiciels malveillants,
- le contrôle d’accès aux ressources critiques,
- des tableaux de bord qui offrent une visibilité sur l’état global de la sécurité.
Comment désactiver le service Endpoint Protection ?
Il peut arriver qu’un administrateur doive désactiver temporairement un agent de protection sur un poste (pour un test ou une migration). Cela peut se faire via la console d’administration locale ou via un outil de gestion centralisée. Pour un MSP, la désactivation manuelle n’est pas idéale : mieux vaut passer par un système de gestion comme Datto RMM ou Kaseya 365 Endpoint, qui permet d’automatiser et de tracer chaque action, afin de garder une cohérence et une traçabilité.
Que fait Endpoint ?
L’agent installé sur un endpoint exécute plusieurs tâches en continu :
- vérifier les mises à jour de définition des menaces,
- analyser les fichiers pour bloquer les logiciels malveillants,
- appliquer les règles de contrôle d’accès définies par l’entreprise,
- envoyer des rapports d’état à la console centrale.
En résumé, il agit comme une sentinelle locale pilotée à distance par l’Endpoint Security Manager.
Qu’est-ce que le service Endpoint Protection ?
C’est le composant logiciel installé sur chaque appareil qui applique les politiques de sécurité décidées au niveau central. Il peut intégrer un antivirus, un antimalware, un firewall local, mais aussi des mécanismes de contrôle des applications et de surveillance réseau. Sa force vient du fait qu’il est relié à un système de gestion central, qui coordonne tous les endpoints et alerte les professionnels de la sécurité en cas de problème.




