Administrer une infrastructure sans sauvegarde fiable, c’est comme faire tourner un datacenter sans onduleur : ça fonctionne… jusqu’àu jour où tout s’arrête.
La sauvegarde dans le cloud, elle, brille par sa résilience. En cas d'incident local – incendie, vol, ou simple crash serveur – vos données critiques restent accessibles, même à l’autre bout du monde. C’est rapide à déployer, flexible, sécurisé, et ça s’intègre facilement dans un plan de reprise d’activité solide. Bref, un indispensable pour tout MSP sérieux sur la continuité de service.
Mais comment ça fonctionne ? Quelles données faut-il y mettre ? Quels sont les pièges à éviter ? Suivez le guide — sans paraphraser vos anciens cours d’infra, promis.
Pour éviter le crash à la moindre turbulence, misez sur une solution de sauvegarde pensée pour les MSP : Acronis Cyber Protect Cloud.
Une plateforme tout-en-un qui combine sauvegarde, cybersécurité et restauration rapide en cas de défaillance IT. Simple à déployer, ultra-flexible, et blindée contre les imprévus. Bref, votre meilleur allié pour ne pas transformer un incident en crash complet.
En résumé :
La sauvegarde dans le cloud, ce n’est pas juste “uploader ses fichiers quelque part”. Pour les pros de l’IT, c’est un levier de continuité et de sérénité.
Oui, le cloud offre flexibilité et accès distant, mais il vient aussi avec ses contraintes : bande passante, coûts, dépendance au fournisseur.
Entre stockage et vraie sauvegarde, il y a une différence de taille : l’un conserve, l’autre protège.
Acronis Cyber Protect Cloud centralise protection et sauvegarde côté endpoints.
Datto BCDR va plus loin avec sa logique appliance + cloud, pensée pour les environnements critiques.
Bref : choisissez vos outils en fonction de vos risques… pas juste de votre espace disque.
Qu’est-ce qu’une sauvegarde dans le cloud (et ce que ça n’est pas)
Il ne s’agit pas juste de stocker des fichiers dans un cloud grand public type Dropbox. En environnement pro, on attend une solution fiable, sécurisée et pensée pour les vrais besoins du terrain. La sauvegarde cloud, c’est l’envoi automatisé, chiffré et sécurisé de vos données vers des serveurs distants, hébergés par un fournisseur de services cloud.
Ce n’est pas du stockage à la demande, mais bien un processus structuré de sauvegarde complète de vos informations.
Le but : pouvoir restaurer rapidement une version saine en cas d’incident local, de ransomware, de suppression accidentelle ou même de panne serveur.
Pourquoi choisir le cloud plutôt que le stockage local ou hybride
La tentation est grande de garder ses sauvegardes “à portée de main”. Mais dès que vous gérez un volume conséquent de données, ou que la continuité d’activité devient un enjeu stratégique, les avantages du cloud prennent tout leur sens pour s’adapter à votre niveau de sécurité :
- Zéro maintenance matérielle : plus besoin de gérer des disques durs externes, ou des NAS vieillissants.
- Sauvegarde automatique : une fois configuré, le service de sauvegarde s’exécute en arrière-plan sans intervention manuelle.
- Accès distant sécurisé : vous pouvez lancer une restauration depuis n’importe où, même en déplacement.
- Coût progressif : pas un gros achat initial, vous payez à l’usage (généralement à l’espace utilisé ou au volume restauré), bref en fonction de vos besoins.
- Tolérance aux sinistres : vos données sont stockées dans des datacenters redondés, souvent sur plusieurs sites géographiques.
C’est aussi l’option idéale pour les clients sans équipe IT interne, qui comptent sur leur MSP pour une sauvegarde fiable, automatisée et sans gestion quotidienne dans les pattes.
Et si vous hésitez encore entre stockage local, cloud ou hybride, on vous détaille tout ce qu’il faut savoir dans notre guide sur le serveur de sauvegarde.
Quelles données faut-il sauvegarder dans le cloud ?
Tout ce qui est vital pour votre activité. On oublie l’idée de “tout sauvegarder pour être tranquille” : la bonne approche, c’est la priorisation.
À sauvegarder impérativement :
- Fichiers comptables, juridiques, RH
- Bases de données métiers (CRM, ERP…)
- Documents de production ou de design
- Emails professionnels si non hébergés sur un service type Exchange Online
- Configurations réseau ou système (firewalls, serveurs, machines virtuelles)
À sauvegarder avec modération (selon la criticité) :
- Archives volumineuses déjà dupliquées localement
- Fichiers multimédias non métiers
- Données personnelles des utilisateurs si elles sont déjà synchronisées ailleurs (ex. : Office 365)
Ce tri vous permet d’optimiser les coûts en fonction de l’espace de stockage utilisé et de garantir des temps de restauration plus rapides.
Les critères pour bien choisir son fournisseur de sauvegarde cloud
On oublie les solutions choisies à la va-vite sur un comparateur. Ce qui compte vraiment, ce sont ces critères-là :
1. Chiffrement des données
Vos données doivent être chiffrées de bout en bout : pendant le transfert, mais aussi au repos. Et si possible, vous devez pouvoir gérer vos propres clés de chiffrement.
2. Datacenters sécurisés et localisés
Préférez un fournisseur qui indique clairement où sont stockées les données (UE, France si RGPD exigeant). Les certifications comme ISO 27001, SOC 2 ou HDS (pour la santé) sont un vrai plus.
3. Restauration granulaire
Une bonne solution vous permet de restaurer un fichier, une base, ou un système entier — selon vos besoins. Pas juste “tout ou rien”.
4. Fréquence et versioning
Idéalement, vous pouvez :
- Choisir la fréquence de sauvegarde (toutes les heures, tous les jours, etc.)
- Restaurer une version précise (même vieille de 30 jours) si nécessaire
5. Support technique réactif
Parce que le jour où vous devez restaurer un serveur de prod à 3h du mat, un chatbot ne vous sauvera pas la mise. Vérifiez les SLA, la langue du support, et les plages horaires.
Les erreurs fréquentes à éviter
Confondre sauvegarde et synchronisation : Google Drive ou OneDrive ne sont pas des solutions de backup à eux seuls.
- Sauvegarder sur le même réseau que la production : en cas de ransomware, les deux sont chiffrés. Le cloud est là pour ça.
- Ne jamais tester la restauration : une sauvegarde non testée, c’est comme un extincteur vide : ça rassure jusqu’au moment où on en a besoin.
- Choisir un fournisseur sans contrat clair : attention aux clauses floues sur la durée de conservation ou les frais cachés à la restauration.
Comment intégrer la sauvegarde cloud à votre stratégie globale
Une bonne stratégie IT repose sur trois piliers : la prévention (sécurité), la détection (monitoring) et la remédiation (restauration).
Pour la meilleure stratégie à adopter : Les 4 types de sauvegarde pour protéger sécuriser vos données IT
La sauvegarde cloud joue sur tous ces plans si elle est bien intégrée :
- Couplée à un outil de supervision, elle vous alerte en cas d’échec de backup
- Couplée à un plan de continuité, elle vous permet de redémarrer rapidement après un incident pour une meilleure protection des données
- Couplée à un outil de documentation, elle accélère les interventions (qui sauvegarde quoi, où et comment ?)
C’est là que des outils comme Acronis Cyber Protect ou Datto BCDR brillent, en combinant sécurité, sauvegarde complètes ou sauvegarde incrémentielle dans le cloud et restauration dans une seule interface.
Conclusion : une solution efficace, mais pas magique
La sauvegarde dans le cloud, c’est comme une boîte noire intelligente : elle garde tout ce qui compte, à l’abri, sans vous encombrer. Mais comme toute solution puissante, elle doit être bien choisie, bien configurée et bien surveillée pour tenir ses promesses.
Avec les bons outils, les bons réflexes et un peu de bon sens, vous aurez un système qui tourne en arrière-plan… Jusqu’au jour où il vous sauvera la mise.
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FAQ
C’est quoi une sauvegarde dans le cloud ?
C’est le fait de copier vos données (fichiers, applications, configurations…) vers un espace sécurisé hébergé à distance, généralement dans un datacenter. En cas d’incident (panne, vol, ransomware), ces données peuvent être restaurées rapidement, sans dépendre d’un support local unique.
Quels sont les inconvénients des sauvegardes cloud ?
La sauvegarde cloud est un excellent levier de résilience, mais elle présente quelques limites :
– Elle dépend d’une connexion Internet fiable pour l’accès et la restauration.
– Les coûts sont récurrents (abonnement ou volume de données).
– La sécurité repose en partie sur la fiabilité du fournisseur choisi.
– Les temps de restauration peuvent varier selon la volumétrie et la bande passante disponible.
Que signifie “sauvegarder dans le cloud” ?
Cela consiste à transférer une copie de vos données vers une infrastructure distante, plutôt que de les stocker uniquement sur site. L’intérêt ? Avoir un plan B disponible à tout moment, même en cas de sinistre physique ou de panne locale.
Quels sont les 3 types de sauvegarde ?
- Complète : toutes les données sont copiées à chaque sauvegarde. Fiable, mais gourmande en espace et temps.
- Différentielle : seules les données modifiées depuis la dernière sauvegarde complète sont copiées.
- Incrémentale : seules les modifications depuis la dernière sauvegarde (complète ou non) sont enregistrées. Elle est rapide et optimise le stockage.
Où sont stockées les données dans le cloud ?
Dans des datacenters physiques, souvent répartis dans différentes régions du monde. Ces sites sont hautement sécurisés, redondés, et répondent à des standards stricts (climatisation, alimentation, sécurité d’accès…). Certains fournisseurs permettent même de choisir la localisation géographique des données (France, Europe, USA…).
Quelle est la différence entre stockage cloud et sauvegarde cloud ?
- Stockage cloud : un espace pour déposer et consulter ses fichiers, comme un disque dur distant.
- Sauvegarde cloud : une stratégie qui automatise la duplication, l’historisation et la restauration des données en cas de problème.
Chez BeMSP, on mise sur des solutions de sauvegarde cloud professionnelles, adaptées aux environnements IT managés :
- Acronis Cyber Protect Cloud : une plateforme tout-en-un qui combine sauvegarde cloud, protection anti-malware, gestion des correctifs et restauration rapide. Idéale pour centraliser la sécurité et la continuité sur les endpoints.
- Datto BCDR : une solution pensée pour la continuité d’activité, avec appliance locale + réplication cloud, restauration instantanée d’image système, et test automatique des sauvegardes. Parfaite pour les infrastructures critiques qui exigent un RTO/RPO très court.
Deux approches, deux niveaux de protection, à adapter selon les besoins de vos clients.
