Vos clients vous appellent : « Je n’arrive pas à accéder au site, mais internet marche très bien ! ». Vous testez… et effectivement, tout fonctionne de votre côté. Frustration garantie, perte de temps assurée.
Derrière ce type de situation, un coupable récurrent : le cache DNS Windows. Ce petit mécanisme censé accélérer la navigation garde parfois en mémoire de mauvaises adresses IP. Résultat : vos utilisateurs tombent sur un site inaccessible, une redirection fantôme ou un joli message d’erreur.
Bonne nouvelle : il existe une parade simple, le flush DNS. Mais si vider le cache est trivial sur un poste, gérer le problème à l’échelle d’un parc client devient vite chronophage. C’est là que l’automatisation et les bons outils changent la donne.
Alors, si vous en avez assez de perdre du temps avec des tickets « DNS » à répétition, voyons ensemble comment reprendre la main et transformer un problème récurrent en opportunité d’optimisation.
Avec Datto RMM, vous pouvez automatiser le flush du cache DNS Windows en exécutant des scripts (cmd ou PowerShell) sur l’ensemble de vos postes clients. Fini les tickets récurrents, place à une gestion proactive et industrialisée.
À retenir
- Le cache DNS Windows stocke temporairement les correspondances entre noms de domaine et adresses IP.
- Lorsqu’il est obsolète ou corrompu, vos clients rencontrent des erreurs d’accès ou des lenteurs.
- Les méthodes manuelles (cmd, PowerShell, Chrome) fonctionnent poste par poste, mais ne sont pas adaptées à la gestion d’un parc entier.
- Datto RMM permet d’automatiser le flush DNS sur tous les postes clients, de réduire les tickets récurrents et de gagner un temps précieux.
Qu’est-ce que le cache DNS Windows ?
Le DNS agit comme un annuaire mondial : il traduit les noms de domaine en adresses IP pour permettre l’accès aux sites et applications.
Pour gagner en vitesse, Windows enregistre localement ces correspondances dans ce que l’on appelle le cache DNS. Ainsi, au lieu de solliciter le serveur DNS à chaque requête, le système utilise l’information stockée. Côté utilisateur, c’est un gain de temps et de fluidité.
Mais pour un MSP, ce cache peut rapidement devenir un nid à problèmes : lorsqu’il contient des données périmées, il provoque erreurs d’accès, tickets support et perte de productivité.
Les notions clés à avoir en tête
- Serveur DNS : le service qui traduit noms de domaine et adresses IP.
- Nom de domaine : l’adresse lisible (par exemple www.bemsp.fr).
- Adresse IP : la véritable destination (souvent invisible pour l’utilisateur).
- TTL (time to live) : durée pendant laquelle une entrée DNS reste valide.
- Mise en cache : le stockage temporaire de ces correspondances par le système d’exploitation et parfois par les navigateurs web.
- Côté utilisateur, c’est pratique : navigation plus rapide, moins de requêtes DNS. Côté MSP, cela devient un terrain à problèmes lorsque les informations stockées sont périmées.
Pourquoi vider le cache DNS ?
Corriger les erreurs de connexion
Lorsque l’adresse IP d’un site ou d’un service change, mais que Windows conserve encore l’ancienne information, l’utilisateur se retrouve face à un message d’erreur ou une page introuvable. Le simple fait de vider le cache DNS oblige le poste à redemander l’adresse correcte au serveur DNS, rétablissant l’accès en quelques secondes.
Accélérer la propagation DNS
Lors d’une migration d’hébergement ou d’un changement de serveur, certains utilisateurs accèdent déjà à la nouvelle IP tandis que d’autres restent bloqués sur l’ancienne. Pour un prestataire de services managés - MSP, cela génère de nombreux appels inutiles. En vidant le cache, vous synchronisez plus vite l’expérience entre vos clients.
Sécuriser l’environnement
Un cache DNS corrompu peut servir de vecteur à des attaques comme le spoofing ou le poisoning. Vider régulièrement ce cache réduit l’exposition et participe à une hygiène IT proactive.
Réduire les tickets de support
Un problème DNS isolé est rapide à résoudre. Répété des dizaines de fois, il devient un gouffre en productivité. Automatiser le flush DNS évite à vos équipes de réexpliquer sans fin la même manipulation.
Comment vider le cache DNS Windows manuellement ?
Via l’invite de commande
- Ouvrir la boîte de dialogue Exécuter (Win+R). Taper : cmd
- Exécuter en administrateur.
- Lancer la commande : ipconfig /flushdns
- Lire le message : « Cache de résolution DNS vidé avec succès ».
Via PowerShell
Plus adapté aux environnements IT, PowerShell permet d’aller plus loin, notamment pour l’automatisation : Clear-DnsClientCache
Vérifier le cache
Avant ou après flush, vous pouvez afficher les entrées DNS avec : ipconfig /displaydns
ou en PowerShell : Get-DnsClientCache
Les limites d’une gestion manuelle
Vider un cache sur un poste isolé est rapide.
Mais transposez cela à 150 utilisateurs rencontrant la même erreur DNS : vos équipes passent leur journée à répéter la manipulation « ouvrez l’invite de commande, tapez ipconfig /flushdns… ». Les tickets s’accumulent, les techniciens s’épuisent, et la satisfaction client dégringole.
C’est précisément dans ce type de scénario que le MSP doit abandonner l’approche manuelle et adopter une gestion scalable et automatisée.
Le cas particulier des navigateurs web
Le cache DNS ne se limite pas au système d’exploitation : certains navigateurs conservent eux aussi leurs propres enregistrements.
C’est le cas de Chrome, qui propose une interface dédiée accessible via chrome://net-internals/#dns.
En un clic sur Clear host cache, le navigateur efface ses entrées internes et relance une résolution propre.
Pour vos clients, c’est parfois la clé lorsque le flush DNS Windows ne règle pas totalement le problème, notamment après des changements récents de configuration réseau ou de migration d’hébergement.
Automatiser le flush DNS avec Datto RMM
Datto RMM est conçu pour éviter ce type de perte de temps.
Plutôt que de gérer le cache DNS poste par poste, vous pouvez :
- Déployer un script ipconfig /flushdns ou Clear-DnsClientCache à distance sur tout un parc.
- Programmer des tâches récurrentes, pour éviter que le problème n’apparaisse en premier lieu. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire cet article : Logiciel d'automatisation : comparatif des 10 meilleurs - 2025
- Surveiller les logs afin d’identifier les machines qui rencontrent des problèmes DNS fréquents.
- Réduire les appels support et libérer vos équipes pour des projets stratégiques.
En résumé : vous passez d’une approche réactive (tickets, dépannage poste par poste) à une gestion proactive et automatisée — grâce à l’exécution de scripts et tâches planifiées dans Datto RMM.
Conclusion
Le cache DNS Windows peut sembler anodin, mais il est à l’origine de nombreux tickets inutiles pour les MSP. Comprendre son fonctionnement, savoir pourquoi et comment le vider est indispensable.
- Vous savez désormais ce qu’est le cache DNS et pourquoi il pose problème.
- Vous connaissez les commandes pour le vider manuellement.
- Vous avez vu les limites d’une approche poste par poste.
Et surtout, vous savez qu’avec Datto RMM, vous pouvez automatiser le flush DNS via des scripts, pour l’appliquer à l’échelle de votre parc client. Moins de tickets répétitifs. Plus de satisfaction client. Et plus de temps pour vous concentrer sur des missions à forte valeur ajoutée.
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FAQ
C'est quoi vider le cache DNS ?
Vider le cache DNS signifie supprimer toutes les correspondances stockées localement entre les noms de domaine et les adresses IP. Chaque fois qu’un utilisateur tape une URL dans son navigateur, Windows consulte d’abord cette mémoire locale avant d’interroger les serveurs DNS. Le problème, c’est que si ces données sont obsolètes ou corrompues, les utilisateurs n’arrivent plus à accéder au bon site. Le flush DNS force le système à repartir de zéro et à demander des informations fraîches aux serveurs DNS configurés.
Comment afficher le cache DNS de Windows ?
Pour diagnostiquer un problème, il est souvent utile de voir quelles adresses sont actuellement en mémoire. Dans l’invite de commande, la commande ipconfig /displaydns affiche l’ensemble des entrées stockées, avec leur TTL (time to live). Sous PowerShell, la commande équivalente est Get-DnsClientCache. Ces outils permettent aux MSP de confirmer si un poste pointe vers une ancienne IP ou si une donnée corrompue est en cause.
Quel est l'intérêt du cache DNS ?
Le cache DNS existe pour accélérer la navigation et réduire la charge sur les serveurs DNS. Plutôt que de redemander la même adresse IP à chaque fois, Windows la stocke temporairement. En pratique, cela améliore les performances réseau et l’expérience utilisateur. Mais l’inconvénient est clair : lorsqu’une IP change (migration, mise à jour DNS, bascule de serveur), ce cache devient une source d’erreurs.
Comment afficher le cache DNS sous Windows ?
La méthode est identique à celle décrite plus haut : ipconfig /displaydns dans l’invite de commande ou Get-DnsClientCache sous PowerShell. Pour un MSP, cette commande est précieuse pour vérifier l’état des résolutions DNS avant d’envisager un flush.
Que signifie l'erreur "il y a un problème avec le cache DNS" ?
Cette erreur signale que les informations locales ne correspondent pas aux données réelles des serveurs DNS. Cela peut résulter d’une entrée obsolète, d’une corruption du cache ou d’une tentative de spoofing DNS. Dans la majorité des cas, exécuter un flush (ipconfig /flushdns) résout le problème immédiatement.
Comment vider le cache sur Windows 10 ?
La procédure est simple : ouvrez l’invite de commande en tant qu’administrateur et tapez ipconfig /flushdns. Un message confirme alors que le cache de résolution DNS a été vidé. Pour un MSP, cette commande peut être automatisée via des scripts déployés avec un outil comme Datto RMM, évitant ainsi d’avoir à guider chaque utilisateur individuellement.




