Vous gérez des parcs clients, leurs noms de domaine, leurs flux d’e-mails… Et pourtant, un jour, l’un d’eux vous appelle : “Mes mails atterrissent en spam, ou pire, sont rejetés.” Classique. Pour les prestataires de services managés (MSP), le courrier électronique reste un des points d’entrée préférés des attaques - et souvent un des maillons les plus mal sécurisés. Entre SPF, DKIM mal configurés et enregistrements DMARC oubliés, les messages peuvent vite devenir suspects, même quand ils sont parfaitement légitimes.
Heureusement, il existe un levier puissant pour reprendre la main : le checking DMARC. En vérifiant la présence et la validité de l’enregistrement DMARC, vous réduisez drastiquement les risques de spoofing et améliorez la réputation des domaines clients.
Dans cet article, on vous explique comment fonctionne la vérification DMARC, comment lire les rapports associés, et surtout, comment intégrer cette vérification dans votre gestion quotidienne - sans tout faire à la main. Et pour automatiser le suivi des domaines, des enregistrements TXT et des vulnérabilités réseau, des outils comme Sendmarc s’intègrent parfaitement dans la routine d’un MSP.
À Retenir
- Un enregistrement DMARC valide protège vos domaines email contre l’usurpation (spoofing).
- Moins de 35 % des domaines ont un DMARC correctement configuré : une opportunité MSP à saisir.
- Le checking DMARC vérifie la présence, la syntaxe et l’alignement avec SPF et DKIM.
- Des outils comme Sendmarc automatisent le suivi des enregistrements et l’analyse des rapports.
- Ajuster progressivement la politique DMARC (none → quarantine → reject) améliore la délivrabilité sans risque.
Comprendre DMARC et son fonctionnement
DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) est un protocole d’authentification conçu pour empêcher les abus liés au courrier électronique. Il s’appuie sur deux autres mécanismes : SPF (Sender Policy Framework) et DKIM (DomainKeys Identified Mail).
L’objectif ? Vérifier que les emails envoyés depuis un nom de domaine sont authentifiés par SPF ou DKIM, et que leur usage correspond à ce que le propriétaire du domaine a défini. Le tout est encapsulé dans un enregistrement TXT bien précis, à ajouter dans la zone DNS du domaine.
Pourquoi faire un checking DMARC ?
Un dmarc record mal configuré (ou absent) ouvre la porte aux tentatives de spoofing : des acteurs malveillants peuvent envoyer des emails “au nom” du domaine, ce qui nuit à la réputation de l’entreprise et met les destinataires en danger.
Et pourtant, à peine un tiers des domaines les plus utilisés disposent aujourd’hui d’un enregistrement DMARC réellement valide. Une statistique qui révèle à quel point l’écosystème email reste vulnérable. Une opportunité à saisir pour les MSP qui souhaitent se positionner comme experts de l’authentification et protéger leurs clients. Vous pouvez d’ailleurs vérifier instantanément si votre nom de domaine est protégé contre les arnaques par email via notre outil d’analyse intégré à la page Sendmarc.
En activant une politique DMARC rigoureuse (p=reject, par exemple), vous indiquez aux serveurs des destinataires de bloquer tout message non conforme. La vérification DMARC permet donc de s’assurer que cette protection est bien en place — et qu’elle fonctionne comme prévu.
Comment trouver et lire son enregistrement DMARC ?
Pour effectuer un checking DMARC, commencez par identifier la présence d’un enregistrement dans le DNS. Il est situé à l’entrée _dmarc.nomdedomaine.fr. Vous pouvez l’afficher avec des outils en ligne ou via un terminal, par exemple :
nslookup -type=txt _dmarc.votredomaine.com
Un enregistrement DMARC valide ressemble à ceci :
v=DMARC1; p=quarantine; rua=mailto:dmarc@votredomaine.com; aspf=r; adkim=s
Chaque paramètre a une signification :
- p= définit la politique DMARC (none, quarantine, ou reject)
- rua= indique où envoyer les rapports agrégés
- aspf= et adkim= définissent les modes d’alignement SPF et DKIM
Qu’est-ce qu’un contrôle DMARC ?
Un contrôle DMARC consiste à analyser plusieurs éléments :
- La présence de l’enregistrement
- Sa validité syntaxique
- L’alignement SPF/DKIM
- La cohérence avec les objectifs de sécurité du client
C’est aussi l’occasion de faire le lien avec d’autres configurations DNS comme les A records, CNAME, ou les zones SPF. Des outils comme Domotz facilitent cette visibilité globale en combinant découverte réseau et analyse DNS.
Comment vérifier si DKIM et DMARC sont activés ?
La vérification se fait en deux temps :
1/ Inspecter les enregistrements DNS des domaines clients :
_dmarc. pour DMARC
selector._domainkey. pour DKIM
2/ Envoyer un email de test et analyser les en-têtes
Envoyez un email à une adresse de test et inspectez les en-têtes pour vérifier si les signatures SPF/DKIM sont bien présentes et valides. Ces éléments confirment que le message provient bien du domaine d’origine et n’a pas été modifié.
Pour aller plus loin, des solutions comme Sendmarc permettent aux prestataires de services managés (MSP) de visualiser ces paramètres en temps réel, d’automatiser les audits, et d'assurer une conformité continue aux standards d’authentification email — tout en renforçant la délivrabilité.
Authentifier un domaine avec DMARC : les étapes
Pour authentifier votre domaine avec DMARC, suivez ces étapes :
- Vérifiez que SPF et DKIM sont correctement configurés et alignés.
- Rédigez votre enregistrement TXT DMARC avec une politique adaptée (commencer par p=none est courant).
- Intégrez une adresse de rapport RUA pour recevoir les alertes.
- Déployez l’enregistrement sur le DNS du domaine.
- Surveillez les rapports et ajustez progressivement la politique (quarantaine, puis reject).
Cela s’inscrit pleinement dans une logique de cyber résilience et de conformité client — surtout dans les environnements multi-domaines ou multicloud.
Comment lire un rapport DMARC ?
Les rapports DMARC (générés au format XML) contiennent :
- Les adresses IP ayant envoyé des emails au nom du domaine
- Leurs résultats d’authentification SPF/DKIM
- Le volume d’envoi et les échecs
Utilisez des outils d’analyse pour visualiser ces données (via tableau ou graphes). Cela permet de repérer :
- Des IP suspectes (serveurs mal configurés, campagnes frauduleuses)
- Des domaines légitimes mal alignés
En les analysant régulièrement, vous pouvez ajuster votre politique DMARC et renforcer progressivement la protection sans casser la délivrabilité.
Conclusion
Le checking DMARC n’est pas une option, c’est une routine à intégrer dans toute stratégie de gestion des domaines email. Pour un MSP, s’assurer qu’un enregistrement DMARC est en place, correctement structuré et suivi dans le temps, c’est garantir à ses clients une communication sécurisée, sans surprises en boîte spam ou incidents de spoofing.
En combinant vérification technique, lecture des rapports, et ajustement progressif de la politique DMARC, vous renforcez la crédibilité des domaines et la résilience globale des infrastructures email. Et avec les bons outils de diagnostic, vous évitez les scripts maison mal fichus et les oublis critiques. Bref, du temps gagné et des risques en moins.
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FAQ
Comment vérifier le DMARC ?
Utilisez un outil de checking ou une commande DNS pour afficher l’entrée _dmarc de votre nom de domaine. Vérifiez sa syntaxe, sa politique et la présence des tags clés.
Qu'est-ce qu'un contrôle DMARC ?
C’est une vérification complète de l’enregistrement DMARC : présence, validité, alignement SPF/DKIM et analyse des rapports.
Comment trouver mon enregistrement DMARC ?
Cherchez l’entrée DNS _dmarc.votredomaine.com dans votre gestionnaire de zone DNS. Elle contient les directives DMARC.
Comment authentifier votre domaine avec DMARC ?
Mettez en place SPF et DKIM, puis ajoutez un enregistrement TXT DMARC dans votre DNS. Commencez avec une politique souple, puis durcissez-la avec les retours des rapports.
Comment vérifier si DKIM et DMARC sont activés ?
Inspectez les entêtes des emails envoyés, ou utilisez un outil d’audit en ligne pour visualiser les résultats d’authentification.
Comment lire un rapport DMARC ?
Les rapports DMARC listent les IP ayant envoyé des emails depuis votre domaine et leur état d’authentification. Des outils de lecture facilitent leur interprétation.




