Quand un serveur tombe, ce n’est pas juste une machine qui s’éteint. C’est potentiellement des milliers de fichiers, d’applications, d’historiques clients et de connexions en temps réel qui disparaissent en un clin d’œil. Et spoiler : ça n’arrive pas qu’aux autres.
Une bonne stratégie de sauvegarde de serveur, c’est un peu comme un airbag numérique. On espère ne jamais l’utiliser, mais quand le mur arrive, elle fait toute la différence.
Pourquoi la sauvegarde de serveur est essentielle ?
Au cœur des métiers IT, le serveur n’est plus juste une boîte noire dans un placard informatique. C’est le pilier de la productivité, de la collaboration et de la relation client.
Perdre un serveur, même pour quelques heures, peut générer des coûts massifs, de l’insatisfaction et parfois… une perte définitive de données.
Et pourtant, beaucoup d’entreprises sous-estiment encore l’importance de mettre en place une sauvegarde fiable, testée, documentée. On vous montre comment bien faire les choses (et éviter les nuits blanches).
Les bases d’une bonne sauvegarde de serveur
Avoir une vraie stratégie (pas juste “copier-coller le vendredi”)
La sauvegarde 3-2-1 reste la référence en matière de bonnes pratiques :
- 3 copies des données (1 production + 2 sauvegardes)
- 2 types de supports différents (NAS, bande, cloud, disque local…)
- 1 copie hors site (autrement dit, ailleurs que dans le même bureau ou réseau)
Cette règle permet de résister aux pannes physiques, aux ransomwares et aux oublis humains. Et avec des outils comme Datto BCDR, vous pouvez automatiser tout ça sans prise de tête.
Automatiser pour éviter l’oubli
La meilleure sauvegarde, c’est celle qui se fait toute seule. Programmez des backups automatiques, selon la criticité des services : journaliers pour l’ERP, horaires pour la base client, hebdo pour l’archivage.
Et n’oubliez pas : une sauvegarde non monitorée, c’est une sauvegarde fantôme. Suivez vos logs, configurez des alertes, et validez les jobs chaque semaine.
Séparer les accès (oui, même pour les admins)
Trop souvent, les sauvegardes sont accessibles avec le même compte admin que le système. Résultat : en cas de compromission, le ransomware chiffre aussi vos backups.
Pensez à :
- Isoler le stockage de sauvegarde sur un réseau ou un domaine séparé
- Utiliser des identifiants dédiés avec droits limités
- Chiffrer vos fichiers, même localement
Documenter la procédure de restauration
Sauvegarder, c’est bien. Restaurer vite et bien, c’est mieux. Définissez clairement :
- Où sont stockées les copies (local, cloud, externalisées…)
- Qui a le droit de restaurer quoi
- Combien de temps prend une restauration complète
- Les scénarios testés (récupération partielle, restauration bare metal, test de reprise…)
Utilisez IT Glue pour centraliser cette doc et la lier à vos environnements clients si vous êtes MSP.
Les outils incontournables pour une sauvegarde de serveur efficace
Voici les solutions que tu peux intégrer à ton stack pour bétonner ta sauvegarde serveur :
- Acronis Cyber Protect : pour combiner sauvegarde locale + cloud, anti-ransomware, et restauration granulaire, tout en un.
- Datto BCDR : pour une continuité d’activité sans interruption, avec restauration en VM et vérification automatique.
- Autotask PSA : pour tracer les interventions liées aux sauvegardes et intégrer les incidents dans le cycle client.
- IT Glue : pour documenter les infrastructures, les chemins de sauvegarde, les fréquences, les plans de reprise.
Sauvegarde physique, cloud ou hybride ?
Quand on parle de sauvegarde des données, il n’y a pas de formule magique universelle. La bonne approche dépend du niveau de criticité des données, de la tolérance à la perte (RPO), du temps acceptable de reprise (RTO) et, bien sûr, du budget. Mais surtout, il faut garder une règle simple en tête : sauvegarder, c’est bien, restaurer, c’est mieux.
Voici les trois grands types de stratégie que tout MSP doit maîtriser pour sécuriser les types de serveurs les plus critiques chez ses clients.
Sauvegarde locale
La sauvegarde locale consiste à stocker les fichiers de sauvegarde directement sur des disques durs internes, des NAS ou des serveurs physiques.
Avantages :
- Restauration rapide en cas de panne locale
- Contrôle total sur les performances et les données
- Idéal pour les petites entreprises ayant peu de bande passante
Limites :
- Vulnérabilité aux sinistres physiques (vol, incendie, dégâts des eaux)
- Exposition aux ransomwares si les sauvegardes ne sont pas isolées du réseau
Pour optimiser le processus de sauvegarde, mieux vaut utiliser une sauvegarde incrémentielle ou différentielle, ce qui permet de limiter l’espace nécessaire et le temps d’exécution des tâches de sauvegarde.
Sauvegarde cloud
La sauvegarde cloud consiste à stocker les données hors site, dans des datacenters sécurisés, accessibles via internet.
Avantages :
- Accessibilité en cas de sinistre local
- Redondance naturelle grâce à la réplication dans plusieurs zones géographiques
- Administration facilitée via un outil de sauvegarde centralisé comme Acronis Cyber Protect Cloud
Limites :
- Dépendance à la bande passante pour les sauvegardes comme pour les restaurations
- Temps de restauration potentiellement plus long qu’en local
Pour les fichiers spécifiques ou stratégiques (ERP, bases clients…), il est essentiel de vérifier que la solution propose une restauration granulaire.
Sauvegarde hybride
La sauvegarde hybride combine le meilleur des deux mondes :
- Une sauvegarde locale pour les restaurations rapides
- Une sauvegarde cloud pour la résilience face aux catastrophes
C’est le compromis idéal pour un MSP : performance + sécurité. Acronis, par exemple, permet d’administrer l’intégralité des données de cette manière via une seule interface.
Un scénario courant :
- Sauvegarde incrémentielle locale toutes les 30 minutes
- Sauvegarde complète hebdomadaire vers le cloud
À quelle fréquence faut-il sauvegarder un serveur ?
Il n’existe pas de fréquence universelle, mais voici quelques repères pour bien planifier des sauvegardes en fonction des usages :
- Données transactionnelles (ERP, CRM) : toutes les heures, voire en temps réel
- Fichiers de production : une sauvegarde quotidienne est recommandée
- Machines virtuelles : en fonction de leur importance, de journalier à hebdomadaire
Systèmes : une sauvegarde complète est indispensable avant toute mise en place de patch ou mise à jour système
Et surtout : il faut tester régulièrement les restaurations. Une sauvegarde non testée, c’est une perte de données potentielle, même si les fichiers de sauvegarde semblent complets.
Sauvegarde de serveur : ce qu’il faut éviter absolument
Voici les erreurs à bannir dans toute stratégie de protection des données :
- Stocker la seule copie de sauvegarde sur le serveur à protéger : si le serveur tombe, les données sont perdues.
- Ne jamais tester la restauration : une sauvegarde non restaurable ne sert à rien.
- Confier la sauvegarde à un non-spécialiste : même si c’est "celui qui s’y connaît", il faut une expertise validée.
- Utiliser du matériel inadapté : les disques durs externes de bureau ne sont pas conçus pour un usage intensif ou critique.
Conclusion : une bonne sauvegarde, c’est une boîte noire qui fait gagner du temps
Quand tout va bien, on n’y pense pas. Mais le jour où un serveur plante ou qu’un ransomware s’invite, la sauvegarde devient votre meilleure alliée. Mettez en place une vraie stratégie, documentez vos procédures, automatisez les sauvegardes et testez-les régulièrement.
Et surtout, équipez-vous de bons outils. Parce qu’en matière de sauvegarde de serveur, ce qui coûte cher, ce n’est pas l’investissement… c’est l’absence de plan.
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FAQ
C'est quoi un serveur de sauvegarde ?
Un serveur de sauvegarde est une machine dédiée au stockage et à la gestion des fichiers de sauvegarde provenant d’autres serveurs, postes de travail ou équipements réseau. Il centralise les données sauvegardées pour en faciliter la gestion, la sécurisation et la restauration. Il peut fonctionner en local, en cloud ou dans un environnement hybride.
Qu'est-ce que la sauvegarde du serveur ?
La sauvegarde du serveur consiste à copier l’intégralité des données, fichiers spécifiques, applications ou configurations d’un serveur vers un support sécurisé. L’objectif est de pouvoir restaurer ces éléments en cas de panne, erreur humaine, attaque informatique ou sinistre matériel. Cette sauvegarde peut être complète, différentielle ou incrémentielle selon les besoins.
Quels sont les 3 types de sauvegarde ?
Les trois types de sauvegarde les plus courants sont :
- Sauvegarde complète : copie l’intégralité des données à chaque tâche de sauvegarde.
- Sauvegarde différentielle : copie les fichiers modifiés depuis la dernière sauvegarde complète.
- Sauvegarde incrémentielle : ne copie que les fichiers modifiés depuis la dernière sauvegarde (complète ou incrémentielle).
Quels sont les 3 types de serveurs ?
Les trois types de serveurs les plus fréquemment rencontrés dans les PME sont :
- Serveur de fichiers : gère et centralise les fichiers partagés.
- Serveur d’applications : héberge des logiciels métiers accessibles via le réseau.
- Serveur de base de données : stocke et interroge des données structurées utilisées par les applications.
Quel est l'intérêt de la sauvegarde ?
La sauvegarde permet d’éviter les pertes de données, de réduire le temps d’arrêt en cas de panne et d’assurer la continuité d’activité. Elle est indispensable pour respecter les exigences réglementaires, protéger les données sensibles, et restaurer rapidement un environnement de travail après un incident.
Quelle est la meilleure façon de sauvegarder un serveur ?
La meilleure approche repose sur une stratégie hybride : une sauvegarde locale pour la rapidité de restauration et une sauvegarde cloud pour la sécurité à distance. Le tout planifié selon la criticité des données et accompagné de tests réguliers de restauration. Des solutions comme Acronis permettent de piloter ce double niveau de protection depuis une seule interface.




