Type de piratage informatique : comprendre les formes, les acteurs et comment s’en protéger

9 octobre 2025 | Sécurité, Technique

Chaque type de piratage informatique représente aujourd’hui une menace concrète pour les entreprises et les MSP qui les protègent. Entre ransomwares paralysant un système, phishing ciblé sur les collaborateurs ou fuite de données sensibles, les cyberattaques se multiplient et deviennent de plus en plus sophistiquées.

Mais derrière l’expression générique “piratage informatique”, il existe en réalité plusieurs formes bien distinctes : attaques techniques, manipulations psychologiques, exploitation de failles ou encore menaces internes. Chacune repose sur des méthodes spécifiques et des profils de pirates aux motivations variées.

Comprendre ces différents types de piratage informatique, leurs acteurs et leurs conséquences est essentiel pour anticiper les risques et adapter vos défenses. Dans cet article, nous allons explorer les attaques les plus courantes, décrypter les profils de hackers et voir comment les MSP peuvent transformer ces menaces en opportunité de renforcer leur valeur auprès des clients.

Plongeons dans les coulisses du piratage informatique et voyons comment distinguer les principaux profils de pirates et leurs méthodes d’attaque.

Pour les MSP, la meilleure défense contre chaque type de piratage informatique passe par une combinaison d’outils adaptés. C’est là que des solutions intégrées comme Kaseya 365 Endpoint changent la donne : une seule offre pour sécuriser utilisateurs et endpoints, tout en simplifiant la gestion quotidienne.

À retenir

Type de piratage informatiqueExemple concretConséquence directeSolution MSP adaptée
PhishingUn e-mail imitant Microsoft 365 demandant de se reconnecterVol d’identifiants et accès aux comptesIronscales pour la détection et la réponse automatisée aux attaques e-mail + supervision proactive via Datto RMM
RansomwareUn fichier malveillant qui chiffre les serveursBlocage complet de l’activité, demande de rançonSauvegardes et reprise rapide avec Datto BCDR ou Acronis
DDoSBombardement de requêtes sur un site clientService indisponible, perte de revenusSurveillance proactive + plan de continuité
Malware / spywareLogiciel espion collectant les données utilisateursVol d’informations personnelles ou sensiblesProtection unifiée avec Kaseya 365
Initié malveillantEmployé qui copie des fichiers confidentielsFuite de données, perte de confiance clientGestion des accès + documentation sécurisée via IT Glue
Script kiddiesPirate amateur utilisant des outils gratuitsIntrusion opportuniste, perturbations mineuresMise à jour automatisée avec Datto RMM

Qu’est-ce que le piratage informatique ?

Le piratage informatique consiste à obtenir un accès non autorisé à des systèmes, comptes ou données, souvent dans le but de voler, détruire, modifier ou monnayer des informations.

Mais attention : il existe plusieurs nuances. Certains hackers utilisent leurs compétences techniques pour aider les entreprises (les fameux white hats), tandis que d’autres se livrent à des activités illégales (black hats).

Pour les prestataires de services managés (MSP), la distinction est cruciale : identifier le type d’attaque et son auteur aide à calibrer les réponses techniques.

Les différents types de pirates informatiques

On ne peut pas parler de type de piratage informatique sans évoquer ceux qui en sont les acteurs. Et leurs profils sont aussi variés que leurs motivations :

  • Black hat : les “méchants” classiques. Ils exploitent des failles de sécurité pour voler des données personnelles ou causer des dégâts.
  • White hat : les pirates éthiques. Ils testent la solidité des systèmes pour renforcer la cybersécurité et prévenir les intrusions.
  • Gray hat : entre les deux. Ils découvrent des vulnérabilités sans autorisation mais préviennent parfois la victime.
  • Green hat : les apprentis hackers, avides d’apprendre. Pas toujours dangereux, mais potentiellement risqués s’ils s’attaquent à la mauvaise cible.
  • Script kiddies : peu compétents techniquement. Ils utilisent des outils prêts à l’emploi trouvés en ligne pour “jouer” aux pirates.
  • Initié malveillant : un employé ou partenaire qui abuse de son accès privilégié. Souvent redoutable car il connaît déjà l’environnement.
  • Hacktivistes & lanceurs d’alerte : animés par des idéologies ou la volonté de dénoncer des abus plutôt que par l’appât du gain.

Entrons dans le vif du sujet : quels sont les types d’attaque que les MSP rencontrent le plus au quotidien ? 

Derrière le terme générique de “piratage informatique”, il existe en réalité une grande variété de méthodes, chacune ayant ses particularités, ses cibles et ses impacts.

1. Le phishing (hameçonnage)

C’est sans doute la technique la plus répandue et la plus redoutablement efficace. 

L’attaquant se fait passer pour une entité légitime ; une banque, un fournisseur SaaS ou même un collaborateur – afin de pousser la victime à livrer ses identifiants ou ses informations personnelles. 

Ce qui rend le phishing si efficace, c’est sa capacité à jouer sur la confiance et la crédulité.

Il existe plusieurs variantes :

  • Spear phishing : une attaque ciblée, visant une personne précise avec des informations personnalisées pour paraître encore plus crédible.
  • Whaling : une chasse aux “gros poissons”, c’est-à-dire aux dirigeants et décideurs clés dont les accès ouvrent la porte à tout le système.
  • Clone phishing : une imitation quasi parfaite d’un e-mail légitime, avec un simple lien remplacé par un lien malveillant.
  • Phreaking : une technique plus ancienne mais toujours utilisée, qui cible les systèmes de télécommunication pour détourner des appels ou obtenir un accès non autorisé aux services téléphoniques.

2. Le ransomware

Le rançongiciel est aujourd’hui l’un des pires cauchemars des entreprises. Ce malware chiffre les données d’une organisation et exige une rançon pour en permettre la récupération. Outre le blocage des opérations, il engendre un dilemme : payer pour retrouver l’accès (sans garantie de succès), ou reconstruire l’infrastructure depuis zéro. 

Pour contrer ce fléau, des sauvegardes et une bonne stratégie de continuité comme celles offertes par Datto BCDR ou Acronis Cyber Protect sont incontournables.

3. Les malwares

Le terme regroupe virus, chevaux de Troie, spywares ou encore rootkits. Ces logiciels malveillants ont des objectifs variés : espionner les activités, détruire des fichiers ou prendre le contrôle d’un système. Un spyware, par exemple, agit comme un paparazzi numérique, traquant discrètement chaque action de l’utilisateur. 

Pour se prémunir de ce type de piratage informatique, les MSP peuvent s’appuyer sur des solutions tout-en-un comme Kaseya 365, qui combine antivirus, EDR et outils de gestion des endpoints.

4. Les attaques DDoS (déni de service distribué)

Ici, l’objectif n’est pas de voler des données mais de rendre un service indisponible. En bombardant un site ou une application de millions de requêtes simultanées, les pirates saturent les ressources et provoquent une panne

L’impact est immédiat : perte de disponibilité, frustration des clients et, souvent, pertes financières importantes.

5. L’exploitation de failles

Les pirates informatiques raffolent des systèmes non mis à jour ou mal configurés. Ils utilisent alors des techniques comme l’injection SQL, le cross-site scripting ou l’exploitation de failles zero-day pour obtenir un accès non autorisé. 

Un MSP bien équipé saura contrer ces attaques en déployant rapidement les correctifs via un outil de gestion comme Datto RMM, qui automatise la mise à jour et le patching.

6. L’usurpation d’identité numérique

Cette technique consiste à dérober des identifiants – souvent réutilisés ou trop faibles – pour accéder à des systèmes sensibles. Les méthodes incluent le credential stuffing (test massif de combinaisons d’identifiants volés) ou les attaques par force brute

La parade ? Généraliser l’authentification multifactorielle et utiliser un gestionnaire de mots de passe comme Keeper pour sécuriser l’accès aux données sensibles.

7. L’ingénierie sociale

Plutôt que d’attaquer directement la technologie, l’ingénierie sociale cible… l’humain. Les pirates manipulent psychologiquement leurs victimes pour les pousser à révéler une information sensible ou à exécuter une action risquée. 

Le “faux ordre de virement” est un grand classique : un comptable reçoit un e-mail soi-disant signé du directeur lui demandant un virement urgent.

8. Le cyberespionnage

Certaines attaques ne cherchent pas la gloire ni une rançon, mais visent à récupérer des informations stratégiques. Derrière ce type de piratage informatique, on trouve parfois des groupes organisés, voire des États. 

Pour les MSP, le risque est indirect mais bien réel : gérer les infrastructures d’un client sensible peut faire de vous une cible collatérale.

9. Les menaces internes

Tous les dangers ne viennent pas de l’extérieur. Un collaborateur malveillant ou simplement négligent peut provoquer des dommages considérables. 

Avec un accès privilégié aux systèmes, un initié malveillant peut exfiltrer des données sensibles sans éveiller immédiatement les soupçons.

10. Les script kiddies

Enfin, citons les script kiddies, ces pseudo-hackers peu qualifiés qui utilisent des outils disponibles gratuitement sur le web

Leur objectif est rarement financier, mais leurs tentatives répétées peuvent tout de même causer des dégâts, surtout si des failles de sécurité basiques sont laissées ouvertes.

Les failles de sécurité les plus exploitées

La majorité des piratages repose sur des vulnérabilités simples :

  • systèmes informatiques non mis à jour,
  • mauvaises configurations réseau,
  • mots de passe trop faibles ou réutilisés,
  • absence de double authentification,
  • manque de sensibilisation des utilisateurs.

C’est souvent moins une question de haute technologie qu’une histoire de rigueur et de gestion des accès. C’est là qu’un outil comme IT Glue devient précieux : en centralisant la documentation et en évitant les erreurs de configuration ou de partage, il réduit considérablement les risques liés au facteur humain.

Conséquences d’un piratage informatique

Un type de piratage n’est pas qu’un “truc technique”. Les impacts pour les MSP et leurs clients sont bien réels :

  • Vol de données sensibles (clients, RH, finances)
  • Interruption des services
  • Pertes financières (rançons, perte d’exploitation)
  • Atteinte à la réputation
  • Sanctions juridiques (RGPD, conformité sectorielle)

Comment se protéger efficacement ?

Protéger ses clients contre chaque type de piratage informatique ne se résume pas à installer un antivirus. Pour un MSP, il s’agit de bâtir une défense en profondeur, combinant surveillance, sauvegarde, organisation et gestion centralisée. Voici les piliers incontournables :

1. Adopter une sécurité proactive

La clé est d’agir avant l’attaque. Avec Datto RMM, vous disposez d’une supervision continue et d’un patching automatique. Les failles sont identifiées et corrigées rapidement, ce qui réduit considérablement les opportunités laissées aux cybercriminels.

2. Mettre en place des sauvegardes fiables

Face aux ransomwares, disposer d’une copie des données reste l’arme la plus efficace. Grâce à Datto BCDR ou Acronis Cyber Protect, vous assurez à vos clients la possibilité de restaurer leurs systèmes en quelques heures et de poursuivre leur activité malgré une attaque.

3. Assurer une documentation claire

Beaucoup d’incidents proviennent d’erreurs humaines ou organisationnelles. Avec IT Glue, toutes les informations critiques – mots de passe, configurations, procédures – sont centralisées et accessibles de façon sécurisée, ce qui limite les risques liés aux approximations.

4.Centraliser la gestion des opérations

Multiplier les outils de manière isolée crée forcément des angles morts. En utilisant Autotask PSA, vous orchestrez la gestion des tickets, la planification et le suivi client dans une seule plateforme. Résultat : moins de dispersion et une meilleure maîtrise des risques.

5. Opter pour un abonnement tout-en-un

Pour simplifier encore plus la sécurité et la gestion IT, Kaseya 365 regroupe protection des endpoints, gestion des utilisateurs et outils de productivité dans une seule offre. Une solution qui évite la jungle des licences et garantit une couverture cohérente.

Conclusion

Chaque type de piratage informatique est une menace potentielle pour vos systèmes et ceux de vos clients. Des script kiddies aux black hats organisés, en passant par les insiders malveillants, les risques sont multiples.

La meilleure défense ? Une approche globale :

  • protection utilisateur et endpoint avec Kaseya 365,
  • supervision proactive via Datto RMM,
  • documentation et gestion des accès avec IT Glue,
  • sauvegardes grâce à Datto BCDR ou Acronis.

En tant qu’infogérant, vos clients attendent que vous soyez leur bouclier numérique. 

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FAQ

Quels sont les types de piraterie ?

Ils incluent le phishing, les ransomwares, les malwares, les attaques DDoS, l’ingénierie sociale, l’usurpation d’identité, le cyberespionnage, etc.

Comment appelle-t-on ce type de pirate informatique pix ?

Probablement une confusion : le terme exact est “hacker” ou “pirate informatique”. Les catégories sont black hat, white hat, gray hat, green hat, script kiddies…

Quels sont les différents types d’attaques informatiques ?

Phishing, ransomware, malware, DDoS, exploitation de failles, vol d’identifiants, attaques internes.

Quels sont les différents types d’attaques par hameçonnage ?

Phishing classique, spear phishing, whaling, clone phishing.

Qui est le roi de la piraterie ?

Historiquement, Barbe Noire pour la piraterie maritime. En informatique, pas de “roi officiel” mais des figures célèbres comme Kevin Mitnick ou Anonymous.

Qu’est-ce qu’un hack ?

Un hack est l’action de contourner une sécurité informatique, que ce soit à des fins malveillantes ou pour tester/optimiser un système.

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